Brillance, monumentalité et élégance, ce sont les mots qui nous viennent à l’esprit lorsque vous vous retrouvez en face du premier stade de la condition humaine crée par Nicolas Dobkine : Demiurge.
Artiste sculpteur autodidacte, Nicolas Dobkine a seulement 22 ans lorsqu’il se lance dans une étude théorique très approfondie. De cette étude née sa série ‘’les 12 stades de la condition humaine’’ dont la première sculpture est réalisée en janvier 2020, 4 ans après.
Sa vision ? Apporter une nouvelle conception artistique en densifiant le pouvoir d’expression de l’art figuratif, et ce, par la représentation de ce qu’il nomme les Douze stades de la condition humaine.
Mais qu’est-ce que les Douze stades de la condition humaine ? La série semble se situer dans une démarche humaniste, de recentralisation de l’Homme au cœur de la représentation artistique.
Nicolas Dobkine associe esthétisme et symbolisme à travers une réflexion humaniste.
Malgré la crise sanitaire, plusieurs ‘’expositions’’ se sont déroulées en 2020, mais de manière… atypique ! L’artiste évoluant en indépendant, tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins ! D’un studio photo à un pop-up galerie parisien, de l’esplanade du Trocadéro à une piscine d’un Relais&Château 5 étoiles en passant par le salon du mythique Château de Ferrieres, Nicolas Dobkine cherche la diversité.
Nous avons eu la chance de suivre l’artiste lors de son shooting photo au sein du Château de Ferrieres et nous lui avons demandé si le choix de ses lieux d’expositions était dû au hasard ou s’ils sont soigneusement choisis, sa réponse :
Nicolas Dobkine : ‘’En tant qu’artiste indépendant, le choix des lieux me permet d’avoir une belle liberté de création. J’entends par création, que chacun des lieux, aussi diffèrent soient-ils, sont pour moi une façon de ‘’créer’’. Je souhaite que les lieux d’expositions soient aussi intégrés dans un contexte artistique. Mon œuvre d’art étant poli miroir, elle reflète entièrement son environnement. Il est donc essentiel que le lieu choisi ait une spécificité et une originalité dans les couleurs. C’est aussi une manière de proposer du contenu au public via mes réseaux sociaux, que leurs yeux ne se lassent pas. La différence avec les autres artistes réside dans le fait que je ne communique qu’avec une seule œuvre. Le défi est de pouvoir toujours égayer la curiosité du public, comme si chaque nouvelle photo était une nouvelle découverte. Le prochain shooting photo réserve de très belles surprises, la diversité et les contrastes des lieux sont pour moi une richesse.’’
Une autre question nous est très vite venue à l’esprit, pourquoi ne pas chercher à être représenté ?
Nicolas Dobkine : ‘’Je n’exclus pas le fait d’être représenté par une galerie, j’attends simplement de trouver celle qui me correspondra et qui saura respecter ma vision et ma manière de communiquer auprès du public. Je pense que beaucoup de grands artistes ont réussi à s’illustrer grâce aux galeries. Ce n’est pas une piste que je néglige, je pense que ça se fera en temps et en heure’’
Vous parlez de communication, comment communiquer et être compris via les réseaux sociaux avec un thème aussi complexe que la condition humaine ? N’avez-vous pas peur de perdre un large public ?
Nicolas Dobkine : ‘’Les réseaux sociaux me permettent de toucher directement un public très hétéroclite. Le but de cette série est justement de ne pas perdre un public mais d’en gagner. Un thème complexe ne signifie pas l’incompréhension ou le désintérêt de celui-ci. Tout le concept sur lequel je travaille consiste à rendre très accessible et intelligible, grâce à la représentation artistique, un sujet philosophique qui traite de la condition humaine.’’
Sans vouloir nous dévoiler la nature exacte de ses productions futures, l’artiste Nicolas Dobkine, à travers les Douze stades de la condition humaine, nous laisse entendre qu’il est au berceau de sa carrière…