La cigarette électronique est un dispositif servant au vapotage, c’est-à-dire à l’inhalation de vapeur. Elle s’apparente dans son concept général à la cigarette classique. Son inventeur voulait la présenter comme une solution pour ceux qui souhaitent arrêter définitivement de fumer. La vapeur produite par l’e-cigarette ne convient pas en général à la nicotine. Néanmoins, il est possible d’en rajouter une petite quantité pour faciliter la lutte contre l’addiction. Le vapotage n’intéresse pas toutefois les fumeurs repentis, certaines personnes vapotent juste pour le plaisir. Ce petit guide permettra aux néophytes de plonger dans l’univers du vapotage.
Comment se structurent les cigarettes électroniques ?
Les e-cigarettes sont des dispositifs électroniques. On ne les brûle pas pour produire de la fumée. Il se forme en réalité au moins de 4 éléments :
– L’embout
L’embout est l’ouverture par laquelle sort la vapeur. Il s’agit de l’élément le plus simple des Cigarettes électroniques. On le nomme également le « drip tip ». Il se décline en plusieurs formes et tailles, pour permettre à tout un chacun de choisir le mieux adapté à ses besoins. Les modèles d’embout les plus basiques sont conçus avec du plastique ordinaire. Ceux-ci permettent déjà de profiter du vapotage sans risque de brûlures aux lèvres. Certains matériaux plus sophistiqués, tels que le téflon ou la résine, sont utilisés pour confectionner des embouts plus confortables qui ne fatiguent pas la bouche. L’embout est relié directement au réservoir.
– Le compartiment pour e-liquide
Celui-ci contient l’e-liquide transformé par l’atomiseur en vapeur à vapoter. Il se compose de plusieurs liquides, d’additifs et d’arômes. Son ingrédient de base est l’hydrocarbure éthylénique ou le propylène de glycol. Les premiers vapoteurs utilisaient uniquement ce dernier d’ailleurs dans leurs cigarettes électroniques. Sous forme pure, ce solvant (formant 90 % de l’e-liquide) possède un goût et une odeur neutres. En forme de vapeur, il ne contient pas d’autres substances volatiles comme la fumée de cigarette. Il ne favorise pas le cancer des poumons. En d’autres termes, le propylène de glycol ne provoque pas les effets négatifs du tabac brûlé.
Les 10 % de la solution représentent la glycérine végétale, les arômes et éventuellement la nicotine. Il atténue les effets indésirables du propylène de glycol. Toutefois, leur rôle reste similaire. Ils boostent les atomes et les propriétés des autres additifs de l’e-liquide. Toute personne désirant concocter sa propre recette doit d’abord se procurer ces deux ingrédients de base.
Le reste de l’e-liquide constitue alors d’une manière générale les arômes alimentaires. Ceux-ci peuvent être chimiques ou naturels (la plupart du temps). On en compte une très grande variété (menthe, extrait de vanille, réglisse et même chocolat). Il est néanmoins nécessaire de quantifier précisément le pourcentage d’arôme, car non maîtrisé, celui-ci risque de créer des effets indésirables et irréversibles sur le système respiratoire.
Il est possible en outre de rajouter de la nicotine, toujours en respectant la limite légale. En France, celle-ci est de 20mg/ml maximum. Contrairement à des idées reçues, cette substance extraite du tabac ne provoque pas le cancer, mais elle en rend dépendant. La fumée de cigarette par contre qui contient plus de 500 substances détruisant les poumons est cancérigène, comme le goudron.
– La résistance
Il est nécessaire bien évidemment que l’e-cigarette contient un système permettant de transformer l’e-liquide en vapeur. Elle contient un compartiment à l’intérieur duquel se trouve une résistance, simple ou à coil, qui se réchauffe grâce à la batterie. Cette dernière doit donc être assez puissante pour permettre l’évaporation et éviter que le liquide ne redevienne de la buée trop rapidement.
Le coil se substitue à la résistance pour certains types d’e-cigarette. Amovible et reconstructible, il se compose de plusieurs fils qui s’embobinent de manière spirale. Il est souvent combiné à du coton pour obtenir une vapeur exempte de toute forme d’impureté. L’augmentation du nombre de coil influence sur la qualité et la saveur de la vapeur.
Quels critères faut-il retenir pour trouver les meilleures e-cigarettes ?
Les cigarettes électroniques se sont diversifiées pour répondre aux exigences des vapoteurs. Aussi, le néophyte a du mal à s’y retrouver lorsqu’il cherche le modèle convenable. Fort heureusement, il suffit de connaître les critères les plus importants pour trouver le plus convenable.
– Les types d’e-cigarettes
Le marché est inondé de cigarettes électroniques de toutes les sortes. Mais on les classe en général en trois catégories. Dans la première, on retrouve les variantes traditionnelles en forme de tube qui empruntent la structure des cigarettes classiques. Certains modèles copient même au détail près l’esthétisme de celles-ci avec un embout jaune ressemblant au bout-filtre et un corps de couleur blanc. Toutefois, avec leur taille, ils sont assez encombrants. Aussi, quelques spécialistes ont inventé un dispositif plus compact jetable ou rechargeable, le pod. Assez fin, il est assez discret. Le vapoteur pourra alors l’emporter avec lui partout et l’utiliser quand l’envie se fait ressentir.
Certaines cigarettes électroniques s’adressent aux gros vapoteurs. Ce sont ce que l’on appelle les box, équipés d’une batterie plus puissante (grande) et un réservoir de grand volume. Ceux-ci représentent 70 % du dispositif. Presque toutes ses pièces sont, qui plus est, amovibles et modifiables. Ils sont aussi connus sous le nom de « mods ». Pour les adapter à leur préférence, les vapoteurs personnalisent les box. Si une pièce s’use alors, il n’est plus obligatoire d’acheter une nouvelle e-cigarette, il suffit de la changer.
– La puissance et la batterie
La puissance est mesurée en watt et définit l’énergie nécessaire pour faire fonctionner la résistance. Elle varie selon la marque, l’usage et l’autonomie désirée. Un modèle de 2300 mAh est suffisant pour vapoter une ou deux heures non-stop. Il est par conséquent nécessaire de prendre une batterie plus puissante entre 3200 et 4200 mAh si l’on veut vapoter tout au long de la journée.
En outre, les e-cigares de qualité médium ont besoin d’une batterie plus puissante pour pouvoir alimenter la résistance et produire de la vapeur. Il faut aussi faire la différence entre les coils de basse et de haute valeur. Les premiers requièrent moins d’énergie et produisent une vapeur plus abondante. Les seconds par contre augmentent la chaleur de cette dernière.