Le stress monte, votre mémoire n’avance pas, et la deadline se rapproche dangereusement. Cette petite voix qui vous murmure : « Et si je payais quelqu’un pour faire ce foutu devoir ? » devient de plus en plus forte. Pas étonnant, vu tous ces sites qui proposent la rédaction de mémoire payante en quelques clics. Mais soyons honnêtes deux minutes : solution de dépannage ou début des ennuis ? Parlons-en franchement, parce que cette réalité, tout le monde la connaît mais personne n’en cause vraiment.
Pourquoi on craque et on envisage de sortir la CB ?
Faut pas se mentir, l’idée de payer pour faire ses devoirs ne nous traverse pas l’esprit par hasard. C’est plutôt le résultat d’un sacré bordel dans notre vie d’étudiant.
« J’étais à deux doigts de craquer. Trois nuits blanches d’affilée, mon taf au McDo qui me pompait toute mon énergie, et ce foutu mémoire qui n’avançait pas », me raconte Mathilde, une ancienne de promo qui a tenu bon mais qui ne jette pas la pierre à ceux qui craquent.
Pourquoi on finit par googler « qui peut écrire mon devoir » à 3h du mat ? En vrac :
- Le temps qui file et qui manque, surtout quand on doit bosser à côté pour payer le loyer
- Des profs qui balancent tous leurs rendus en même temps, comme si on n’avait que leur matière
- Ces méthodes de recherche qu’on nous a vaguement expliquées mais jamais vraiment apprises
- Cette boule au ventre quand on se dit que tout notre avenir dépend de ce fichu papier
- La vie perso qui part en vrille (rupture, déprime, galères de thunes…) et qui relègue les études au second plan
D’après l’Observatoire de la Vie Étudiante (2023), plus de la moitié des étudiants sont au bord du burn-out à cause des deadlines. Pas étonnant que les services de rédaction se frottent les mains…
Le business juteux des devoirs clés en main
Le business de la rédaction mémoire payant cartonne comme jamais. Tapez deux mots-clés sur Google et c’est l’avalanche de sites qui vous promettent un travail nickel en un temps record.

Côté organisation, y a plusieurs façons de faire :
- Des plateformes façon Uber qui connectent étudiants désespérés et rédacteurs affamés
- Des boîtes qui emploient des armées de diplômés pour pondre des mémoires à la chaîne
- Des réseaux souterrains d’anciens étudiants ou même de profs fauchés qui arrondissent leurs fins de mois
Question thune ? Ça va du petit billet de 20 balles pour une dissert’ de philo à plusieurs milliers d’euros pour payer quelqu’un pour faire son mémoire de master complet. Tout dépend si vous êtes en licence ou en doctorat, s’il vous reste trois jours ou trois mois, et si votre sujet parle de marketing digital ou de physique quantique.
J’ai discuté avec Thomas, qui a écrit des mémoires pendant ses galères de thésard : « J’en ai pondu des dizaines. Et franchement, c’était rarement des branleurs mes clients. Plutôt des bons étudiants au bout du rouleau, coincés entre stage, boulot et deadline impossible. »
Les risques que personne ne vous raconte
Quand on est à bout, payer pour faire son mémoire peut sembler l’idée du siècle. Mais avant de claquer votre PEL, parlons des galères potentielles :
La grosse tuile académique
Le plagiat, c’est pas juste un gros mot dans le règlement. Les facs sont devenues impitoyables avec ça. On parle de zéro pointé, de conseil de discipline, voire carrément d’exclusion définitive. Les logiciels anti-plagiat sont devenus des monstres capables de repérer même des textes qui ont été légèrement modifiés. Et devinez quoi ? Ces boîtes de rédaction recyclent souvent les mêmes contenus…
Le malaise en entretien d’embauche
Imaginez la scène : vous êtes face au recruteur qui vous dit « Ah, votre mémoire sur la transformation digitale m’intéresse, parlez-m’en ! » et vous êtes là, bouche bée, à bafouiller sur un travail que vous n’avez jamais écrit. Ambiance garantie. Sans compter le risque que quelqu’un découvre le pot aux roses plus tard dans votre carrière. Bonjour la réputation.
Les compétences fantômes
En payant quelqu’un pour faire un devoir, vous passez à côté d’apprentissages qui pourraient vous sauver la mise plus tard. La recherche, l’analyse, la rédaction structurée… des trucs qui servent à peu près tous les jours dans la vraie vie pro.
J’ai parlé au Prof Martinez de Paris-Saclay qui n’y va pas par quatre chemins : « Un mémoire, c’est pas un papier à la con qu’on rend pour avoir une note. C’est un parcours initiatique. Quand on sous-traite ça, on se tire une balle dans le pied. »
Comment s’en sortir sans tricher (et sans se ruiner)
Avant de craquer pour la rédaction de mémoire payante, voici quelques pistes moins risquées (et moins chères) :
Taper dans les ressources gratuites de ta fac
La plupart des facs ont des trucs gratuits dont personne ne profite : des tuteurs, des ateliers pour apprendre à rédiger, même des bibliothécaires qui sont là pour t’aider (si, si). Ils ne vont pas écrire ton devoir, mais ils peuvent te débloquer quand tu es dans l’impasse.
Négocier avec tes profs
Les profs sont des humains (si, je t’assure). Si t’as une vraie galère, va leur parler AVANT la deadline, pas le jour J. Un mail du genre « je galère pour telle raison, je peux avoir une semaine de plus ? » fonctionne étonnamment souvent. Le pire qu’ils puissent dire, c’est non.
Opter pour un coup de pouce légitime
Entre payer pour faire ses devoirs et se débrouiller tout seul comme un grand, y a un entre-deux : des services qui te coachent, relisent ton travail ou t’aident avec la méthodo sans pour autant écrire à ta place.
J’ai testé une session avec Sarah, coach académique : « Je ne suis pas une plume à louer. Je suis plus comme un GPS qui te guide quand t’es perdu. À la fin, c’est toi qui conduis et qui arrives à destination. »
Utiliser les outils modernes (mais légaux)
Zotero pour gérer tes sources sans devenir fou, Grammarly pour éviter les fautes de frappe, et même ChatGPT pour te débloquer sur un plan ou trouver des idées. Ces trucs te font gagner un temps de dingue sans pour autant faire le taf à ta place.
Confession d’une tricheuse : « J’ai claqué 800 balles et je le regrette encore »
Julie a décroché son Master en management, mais à quel prix ? Elle se confie : « J’étais au bout du rouleau avec mon stage à plein temps et j’ai craqué. 800 euros pour que quelqu’un rédige mon mémoire. Sur le coup, ça semblait génial. Le document était pas dégueu, j’ai eu 14. Mais après, la parano m’a bouffée pendant des mois. Et le pire ? Trois ans plus tard, mon boss m’a filé un projet EXACTEMENT sur le sujet de mon soi-disant mémoire. J’ai dû apprendre en catastrophe des trucs que j’étais censée maîtriser depuis des années, tout en faisant semblant de savoir. Ces 800 euros, c’est la pire investissement de ma vie, franchement. »
Les facs contre-attaquent (et elles ont de l’imagination)
Les universités ne sont pas dupes face aux sites qui proposent de payer quelqu’un pour faire son mémoire. Elles ripostent avec :
- Des logiciels anti-plagiat de plus en plus vicieux (qui repèrent même les paraphrases)
- Des oraux surprises où tu dois défendre ton mémoire sans notes (bonjour la sueur froide)
- Des profs formés spécialement pour repérer les travaux achetés (ils ont l’œil, crois-moi)
- Des campagnes qui te culpabilisent sur l’honnêteté académique (avec affiches dramatiques dans les couloirs)
J’ai eu le prof Dupont de Bordeaux au téléphone, et sa fac a une approche moins fliquante : « On préfère prévenir que guérir. On a changé nos méthodes d’évaluation et on a monté une cellule SOS Mémoire qui cartonne. Les demandes ont explosé de 40% cette année. Finalement, la plupart des étudiants préfèrent être aidés plutôt que de claquer leur argent sur des sites douteux. »
Ce que tu perds vraiment en achetant ton mémoire
Trêve de morale à deux balles, posons-nous LA vraie question : t’es là pour quoi exactement ? Si c’est juste pour décrocher un bout de papier et faire plaisir à tes parents, alors ouais, payer pour faire ses devoirs peut sembler logique. Mais si t’espères vraiment apprendre un truc, forger ta pensée critique et pas te retrouver comme un con dans ton job, c’est peut-être la pire idée du monde.
Thomas, prof de psycho qui a vu passer des générations d’étudiants, le dit sans détour : « Le vrai coût d’un devoir acheté ? C’est pas les 500 balles que t’as lâchées. C’est toutes ces compétences que t’as pas développées et cette confiance en toi que t’as pas construite. Et ça, mon gars, ça se rattrape pas avec un stage LinkedIn. »
Questions à te poser avant de dégainer la CB
Si t’es à deux doigts de craquer pour la rédaction mémoire payant, prends cinq minutes pour te poser ces questions (promis, ça vaut le coup) :
- C’est quoi le vrai problème ? Le manque de temps, la flemme, ou la peur de pas être à la hauteur ?
- T’as vraiment fait le tour des ressources gratuites de ta fac ? (La plupart des étudiants ignorent qu’elles existent)
- Comment tu te sentiras quand ton futur boss te posera des questions sur CE mémoire ?
- Ces quelques nuits blanches maintenant valent-elles mieux que des mois de stress à te demander si tu vas te faire griller ?
- Quelles compétences tu vas galérer à acquérir plus tard parce que t’auras zappé cette étape ?
Le mot de la fin
Je comprends tellement pourquoi tu googles « payer quelqu’un pour faire un devoir » à 2h du mat’. Le système est parfois inhumain, les deadlines impossibles, et le burn-out jamais loin. Mais faut qu’on se parle franchement : le jeu en vaut rarement la chandelle. Les risques sont énormes comparés au soulagement temporaire.
La bonne nouvelle ? T’es pas obligé de choisir entre être un super-héros qui fait tout sans aide ou un tricheur qui sous-traite tout. Y a plein d’options entre les deux.
La prochaine fois que tu seras tenté de payer pour faire ton mémoire, rappelle-toi que ces galères académiques, aussi chiantes soient-elles, te forgent des compétences qui te serviront bien plus longtemps que ton diplôme.
T’as déjà été à deux doigts de craquer ? Tu connais quelqu’un qui l’a fait ? Comment t’as géré tes périodes de rush sans perdre la boule ? Balance tes astuces en commentaire, on est tous dans la même galère !