Ah, la fameuse question qui fait débat dans tous les salons de beauté ! Vous êtes là, devant votre appareil LED flambant neuf, et vous vous grattez la tête en vous demandant qui a vraiment le droit de s’en servir. Entre les rumeurs de couloir, les textes de loi incompréhensibles et les avis contradictoires sur les forums, on s’y perd complètement.
La vérité ? C’est moins compliqué qu’il n’y paraît, mais il faut connaître les bonnes règles du jeu. Alors, installez-vous confortablement, on va démêler tout ça ensemble !
C’est quoi au juste, cette histoire de photothérapie esthétique ?
Bon, déjà, remettons les pendules à l’heure. La photothérapie esthétique sur le site Medi-Lum, c’est pas de la science-fiction ! On parle simplement d’exposer votre peau à des petites LED colorées qui clignotent gentiment. Rouge pour stimuler le collagène, bleu pour dégommer les boutons, jaune pour l’éclat… Chaque couleur a son petit truc.
La grande différence avec les lasers qu’on voit chez le dermato ? Ces LED ne chauffent pas, elles n’agressent rien du tout. C’est doux comme un rayon de soleil d’automne. Et ça, mes amis, ça change absolument tout niveau réglementation !

Les docs : évidemment, ils peuvent tout faire de photothérapie esthétique
Allez, commençons par l’évidence : les médecins esthétiques peuvent évidemment pratiquer la photothérapie esthétique. Avec leur blouse blanche et leurs huit années d’études, personne ne va leur chercher des poux dans la tête !
Eux, ils ont le luxe de pouvoir :
- Examiner votre peau comme des sherlock Holmes du derme
- Mixer les LED avec des injections ou des peelings
- Sortir l’artillerie lourde si jamais ça tourne mal (même si c’est rarissime)
- Vous facturer entre 50 et 60 balles la séance… mais bon, c’est le prix de l’expertise !
Dans leurs cabinets, vous trouvez souvent des machines LED qui en jettent, avec des puissances de compétition. C’est un peu la Formule 1 de la photothérapie esthétique.
Les esthéticiennes : la surprise du chef !
Et voilà le scoop qui va vous surprendre : oui, les esthéticiennes diplômées peuvent faire de la photothérapie esthétique ! Je vois déjà vos sourcils qui se lèvent. « Mais enfin, j’ai lu partout que… »
Stop ! Respirez un coup. La réalité, c’est que la photothérapie LED rentre dans la catégorie des soins esthétiques non invasifs. Pas d’aiguille, pas de découpe, pas de chimie agressive… juste de la lumière douce sur une peau en bonne santé.
Mais attention, pas n’importe quelle esthéticienne !
On ne plaisante pas avec les diplômes. Il faut avoir l’un de ces sésames :
- Le CAP Esthétique (le minimum syndical)
- Le BP Esthétique (un cran au-dessus)
- Le Bac pro Esthétique
- Le BTS Esthétique (là, on entre dans le haut du panier)
- Le Brevet de maîtrise (le Graal !)
Sans ça ? Même pas en rêve. La réglementation française ne rigole pas avec les soins à la personne.
Ce qu’elles peuvent faire (et c’est déjà pas mal) avec photothérapie esthétique
Vos esthéticiennes qualifiées peuvent s’occuper de :
- Vos rides qui commencent à faire leurs premières apparitions
- Ce teint terne qui vous mine le moral
- Ces boutons qui s’incrustent depuis l’adolescence
- Cette chute de cheveux qui vous angoisse
Par contre, elles doivent rester dans leur couloir. Pas question de jouer au petit docteur avec des pathologies sérieuses ou des machines médicales de compétition.
Photobiomodulation : le mot compliqué qu’il faut connaître
Tiens, voilà un terme qui claque ! La photobiomodulation, c’est le grand frère costaud de la photothérapie esthétique classique. Plus puissant, plus technique, plus… médical.
Cette version musclée vise carrément à soigner des trucs : cicatrisation difficile, inflammations chroniques, problèmes de santé sérieux. Là, on sort du cadre purement esthétique pour entrer dans le thérapeutique. Et qui dit thérapeutique dit généralement supervision médicale !
Votre institut veut s’y mettre ? Voici le mode d’emploi
Vous dirigez un institut de beauté et l’idée de proposer la photothérapie esthétique vous titille ? Parfait, mais il y a quelques cases à cocher avant de vous lancer.
Les incontournables administratifs de photothérapie esthétique
Votre établissement doit carrer dans les clous :
- Une esthéticienne diplômée aux manettes (pas négociable !)
- Des normes d’hygiène au top (désinfection, stérilisation, tout le tralala)
- Un local ERP en règle (vous recevez du public, donc règles de sécurité obligatoires)
- Une assurance qui couvre la photothérapie LED (crucial pour dormir tranquille)
Former son équipe, c’est obligatoire
Diplôme ou pas, votre esthéticienne doit se former spécifiquement aux appareils LED. Les fabricants proposent souvent des stages certifiants. C’est là qu’elle apprend :
- Les bons protocoles selon les types de peau
- Les contre-indications à ne pas louper
- Comment régler la machine pour avoir de beaux résultats
La loi française et les LED : où on en est vraiment ?
Alors, concrètement, qu’est-ce que dit la loi ? C’est un peu le bazar, je vous l’accorde, mais ça s’éclaircit petit à petit.
Le fameux décret de 2024
Le décret du 24 mai 2024 a fait du bruit dans le landerneau. Il autorise officiellement les esthéticiennes à utiliser la lumière pulsée pour l’épilation. Une révolution ! Ça montre que les mentalités bougent et que les technologies lumineuses sûres deviennent plus accessibles.
Les soins esthétiques autorisés
La règle d’or ? Les actes esthétiques non invasifs sur peau saine, c’est le territoire des esthéticiennes diplômées. La photothérapie LED rentre pile-poil dans cette catégorie :
- Aucune coupure ni piqûre
- Pas de transformation radicale de la peau
- Risques quasi inexistants
Comment bien choisir son praticien LED ?
Maintenant qu’on a fait le tour des autorisations, comment s’y retrouver pour choisir ?
Option cabinet médical
Les plus :
- Expertise béton
- Machines LED de compétition
- Possibilité de combiner avec d’autres soins médicaux
- Prise en charge des cas compliqués
Les moins :
- Budget plus costaud (50-60€ la séance en moyenne)
- Parfois moins accessible géographiquement
- Ambiance plus « hôpital » que « cocooning »
Option institut qualifié
Les plus :
- Ambiance détente et bien-être
- Prix plus doux (30-50€ généralement)
- Proximité et disponibilité
- Suivi personnalisé dans la durée
Les moins :
- Équipement parfois moins performant
- Certaines limites sur les indications
- Pas de soins médicaux en complément
Attention aux contre-indications !
Même si c’est gentillet, la photothérapie esthétique a ses petites exigences :
Les interdits formels
- Grossesse et allaitement (on ne prend aucun risque)
- Cancer de la peau en cours
- Médicaments qui rendent hypersensible à la lumière
- Certaines lésions cutanées particulières
Les précautions à prendre
- Bronzage récent ou prévu
- Antécédents de problèmes de peau
- Traitements dermatologiques en cours
- Certaines maladies génétiques rares
L’avenir de la photothérapie esthétique en France
Les choses bougent dans le bon sens ! L’autorisation récente de la lumière pulsée pour les esthéticiennes montre que les autorités reconnaissent progressivement la sécurité de ces technologies lumineuses.
On peut s’attendre à voir la réglementation s’assouplir encore, surtout pour les techniques douces comme la photothérapie LED. Les professionnels qui misent sur la formation et la qualité seront les grands gagnants de cette évolution.
Les tendances qui se dessinent de photothérapie esthétique
- Démocratisation des appareils LED (plus accessibles, plus performants)
- Formations de plus en plus poussées pour les esthéticiennes
- Collaborations entre médecins et esthéticiennes dans certains centres
- Réglementation qui s’adapte aux nouvelles technologies sûres
Mes conseils de terrain pour réussir sa photothérapie esthétique
Quel que soit votre choix de praticien, voici mes petits trucs pour que ça se passe au mieux :
Avant de commencer
- Vérifiez que votre praticien a bien les bonnes qualifications
- Exigez un bilan de peau sérieux
- Videz votre sac sur vos antécédents médicaux
- Stoppez vos cosmétiques actifs 48h avant
Pendant le traitement de photothérapie esthétique
- Respectez le rythme recommandé (généralement 1-2 fois par semaine)
- Protégez bien vos yeux (lunettes obligatoires !)
- N’hésitez pas à signaler la moindre sensation bizarre
- Hydratez votre peau entre les séances
Après les soins
- Évitez le soleil direct pendant 24h
- Crème solaire indice fort obligatoire
- Continuez votre routine hydratante
- Pensez aux séances d’entretien pour maintenir les résultats